Alex Van Pelt, l'un des secrets les mieux gardés de la scène musicale indépendante française, a su en trois albums dessiner un univers sonore unique, marqué par sa voix singulière et son talent pour la mélodie. Pour son quatrième opus, Cabin Fever, il fait le choix audacieux de délaisser les synthétiseurs et boîtes à rythmes pour retrouver son premier amour : la guitare.

 

Après avoir déniché un instrument à Nashville, il s’isole dans une cabane perdue au cœur de la forêt en Géorgie (USA). Là, loin de l'agitation du monde moderne, il compose dix morceaux d'une sincérité désarmante, où l’intimité et la lumière se côtoient. Ses influences – Jonathan Richman, Beck, Elliott Smith et Leonard Cohen – se tissent naturellement à travers ces chansons, qui parlent de solitude et de connexions aux autres mais aussi de renaissance.

 

Le voyage se poursuit à Paris, dans son appartement devenu studio, où Alex achève ce disque résolument folk, un hymne à l’âme solitaire, à l’amour et à l’art de se réinventer loin des regards. Cabin Fever est un retour aux sources, un instant suspendu dans le temps, où chaque note semble inviter à une évasion douce et lumineuse.