LEO LEONARD
LEO LEONARD
Leo Leonard est un musicien pop, qui promène un regard singulier sur le monde qui l’entoure.
Teenage drummer au sein du collectif indie rock Coming Soon, puis moitié du duo The Pirouettes, il a longuement affûté son savoir-faire de songwriter. Il explore aujourd’hui en solo des territoires toujours plus intimes, chantant les joies comme les peines, et n’hésitant pas s’il le faut à sonder ses propres abîmes personnels, sans jamais se départir de l’évidence mélodique qui le caractérise.
Leo Leonard a 5 ans lorsqu’il confectionne sa première batterie, empilant caisses et casseroles dans sa chambre d’enfant. À 10 ans, il écrit, compose et enregistre ses premières chansons. L’une d’elles, Vampire, se fraiera quelques temps plus tard un chemin jusqu’à la BO du film américain Juno.
En 2005, Leo fonde avec son frère et un ami le collectif indie rock Coming Soon. Le groupe est remarqué dès la sortie de son premier album New Grids en 2008, séduisant à la fois la critique et le public avec son folk vaudou et bricolé. Coming Soona depuis sorti 5 albums et de nombreux EP.
Accompagné de Vickie Chérie, Leo forme en 2011 le duo de pop électro The Pirouettes. Après deux EP (Pirouettes EP en 2012 et L’importance des autres en 2014), le groupe sort avec succès un premier album en 2016, Carrément carrément; viendront ensuite Monopolis (2018) et Equilibre (2021). Avec de nombreuses collaborations et d’incessantes tournées en France et à l’étranger (et, en point d’orgue, des concerts sold out à la Cigale, au Trianon et à l’Olympia), The Pirouettes devient l’une des figures les plus attachantes de la pop hexagonale. En 2021, L’escalier est single d’or.
Après la séparation amoureuse et la fin du groupe, Leo entame une carrière solo : après deux EPs (Vérités, 2022 – Lucky Star, 2023) qui s’inscrivaient dans la veine electro-pop de The Pirouettes, il renoue pour Best buddy for a run avec ses premières influences, un son plus folk, des paroles en anglais, qui rappellent ses débuts au sein du groupe Coming Soon.
Un peu comme un retour aux sources et à l’essentiel : en studio, Leo s’est entouré d’amis pour enregistrer quasiment l’intégralité de l’EP avec des instruments acoustiques – Marla & Nina Versyp au chant, Leo Boy Calypso à la guitare ou au piano, Florian Gouello à la batterie, et Jesse Kotansky au violon. La guitare lapsteel du producteur Jan Ghazi revient sur plusieurs tracks et donne au projet sa singularité sonore.
L’EP s’ouvre sur Better self, un texte très introspectif, dans lequel l’auteur liste des pensées négatives qui le tirent vers le bas et avoue espérer devenir une meilleure version de lui-même. S’ensuit alors un recueil de love songs, toutes écrites dans un élan amoureux, sur le vif, en très peu de temps.
Get to you est une déclaration d’amour comme on en fait plus : l’œuvre d’un grand romantique prêt à tout pour conquérir le cœur de son crush – un cœur qui semble cependant inaccessible, comme on le comprend à l’écoute du morceau, dont se dégage une vraie mélancolie. Un amour impossible, et pourtant : la muse qui a inspiré Leo a accepté de jouer son propre rôle dans la vidéo qui accompagne Get to you. Un moyen pour l’artiste de donner toujours plus de sens à sa démarche, en brouillant la frontière entre réalité et fiction. Guitare folk et lapsteel donnent à la track un côté rétro, presque country, qui fait du bien. Détendez-vous et laissez-vous envahir par l’émotion !
Pressé par l’urgence de confier ses sentiments, le songwriter fait face à l’angoisse du temps qui passe : Time is running out. On entend d’ailleurs sur ce morceau, plus teenage rock que les autres, tout le plaisir que les musiciens ont pris en studio. Dans cette chanson, l’amour n’est pas comparé à un trésor mais plutôt à une carte au trésor :&